Jeudi 31 décembre
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16:44
Il y a dans la sensualité une sorte d'allégresse cosmique.
disait Jean Giono
Alors mon amour,
En attente de toi,
Une pensée pour chaque jour,
Une pensée au jour le jour.
Pour toi.
Une senteur pour m’enivrer,
Un parfum pour me pénétrer.
De toi.
Un bonheur à ressentir,
Une joie à écrire…
Sur toi.
Par Scintillo
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Un mot chaque jour...
Tout comme une caresse habillée de promesses...
Belle idée a continuer.
Bonne Année...
Merci du petit com sur mon blog.
Tu sembles appréçier la poésie, voilà un très joli poême que je me permets de placer.
Il m’aima. C’est alors que sa voix adorée
M’éveilla tout entière et m’annonca l’amour :
Comme la vigne aimante en secret attirée
Par l’ormeau caressant, qu’elle embrasse à son tour,
Je l’aimai ! D’un sourire il obtenait mon âme.
Que ses yeux étaient doux ! que j’y lisais d’aveux !
Quand il brûlait mon cœur d’une si tendre flamme,
Comment, sans me parler, me disait-il : « Je veux ! »
Ô toi qui m’enchantais, savais-tu ton empire ?
L’éprouvais-tu, ce mal, ce bien dont je soupire ?
Je le crois : tu parlais comme on parle en aimant,
Quand ta bouche m’apprit je ne sais quel serment :
Qu’importent les serments ? Je n’étais plus moi-même,
J’étais toi. J’écoutais, j’imitais ce que j’aime ;
Mes lèvres, loin de toi, retenaient tes accents,
Et ta voix dans ma voix troublait encor mes sens.
Je ne l’imite plus ; je me tais, et les larmes
De tous mes biens perdus ont expié les charmes.
Attends moi, m’as-tu dit : j’attends, j’attends toujours !
L’été, j’attends de toi la grâce des beaux jours ;
L’hiver aussi, j’attends ! Fixée à ma fenêtre,
Sur le chemin désert je crois te reconnaître ;
Mais les sentiers rompus ont effrayé tes pas :
Quand ton cœur me cherchait, tu ne les voyais pas !
Ainsi le temps prolonge et nourrit ma souffrance :
Hier, c’est le regret ; demain, c’est l’espérance ;
Chaque désir trahi me rend à la douleur,
Et jamais, jamais au bonheur !
Le soir, à l’horizon, où s’égare ma vue,
Tu m’apparais encore, et j’attends malgré moi :
La nuit tombe . . . ce n’est plus toi ;
Non ! c’est le songe qui me tue.
Il me tue, et je l’aime ! et je veux en gémir !
Mais sur ton cœur jamais ne pourrai-je dormir
De ce sommeil profond qui rafraîchit la vie ?
Le repos sur ton cœur ! c’est le ciel que j’envie !
Et le ciel irrité met l’absence entre nous.
Ceux qui le font parler me l’ont dit à moi-même :
Il ne veut pas qu’on aime !
Mon Dieu, je n’ose plus aimer qu’à vos genoux.
Qu’ai-je dit ? Notre amour, c’est le ciel sur la terre.
Il fut, j’en crois mon cœur, effrayé d’un remord,
Comme la vie, involontaire,
Inévitable, hélas ! comme la mort.
J’ai goûté cet amour ; j’en pleure les délices.
Cher amant ! Quand mon sein palpita sous ton sein,
Nos deux âmes étaient complices,
Et tu gardas la mienne, heureuse du larcin.
Oh ! ne me la rends plus ! Que cette âme enchaînée,
Triste et passionnée,
Heureuse de se perdre et d’errer après toi,
Te cherche, te rappelle et t’entraîne vers moi !
Marceline Desbordes-Valmore
A bientôt, bises Alana.
Bizzzz
Bon vent à cette étincelle, allègre et cosmique!
Qu'elle contribue à mettre le feu à la poudrière des désirs éparpillés de par le monde…
Plus rien ici? Domage...